samedi 2 mai 2009

Signer d’une croix

Les registres de l’Église évangélique baptiste de Marieville pour le 18 octobre 1861 font état de l’acte d’enregistrement suivant :

«Ce jourd’hui le dix huitième jour du mois d’octobre mil huit cent soixante et un, nous a été présenté pour être enregistré Frédéric, fils issu du mariage légitime de Paul Rinville cultivateur de la paroisse de Ste-Marie de Monnoir, et de Sophie Giroux son épouse, né le septième jour du mois de janvier de cette année.
Le père et la mère ne sachant signer ont fait leur signe d’une croix.
Paul + Rinville Sophie + Giroux J. Riendeau Pasteur
».

Signer son nom n’était pas le lot de tous au cours de l’histoire. Dans les registres de l’état civil, la façon la plus courante de faire état qu’une personne ne sait signer est d’indiquer qu’elle n’a su le faire de ce requis ou enquis suivant l’ordonnance.

Dans le cas présent, l’officiant a tenu à ce que les personnes concernées fassent une croix au milieu de leur nom, une façon de faire qui fournit une assurance additionnelle de leur présence et constitue, d’une certaine manière, un signe de respect.

Noter l’écart de plus de neuf mois entre la date de la naissance et celle de l’enregistrement de cet enfant.


[Summary :

The church record for the birth of a boy in Marieville, Québec.]

Aucun commentaire: